Mouvements artistiques
Organisé par l’ÉSAD Grenoble Valence, le Slalom plastique qui envahie l’Ancien Musée de Peinture invoque la performance autant qu’il interroge la notion d’endurance dans l’art. Une exposition en deux parties qui révèlent de jeunes talents et des artistes connus, avec des gestes fondateurs.
« L’art est un sport que nourrit l’esprit où il est question aussi de succès et d’échec ». Tel est le postulat de départ du commissaire d’exposition Bernard Joisten avec un Slalom organisé par l’ÉSAD Grenoble Valence et qui dessine actuellement une déambulation rythmée au cœur de l’Ancien Musée de Peinture.
Scindée en deux parties plastiquement différentes mais où l’action demeure le générateur créatif, la proposition dévoile dans la Grande Bibliothèque les travaux de 8 étudiants-artistes. Se frottant au plus près à la notion d’endurance, ils ont dû réaliser en un temps imparti des peintures à même les cimaises rendant ainsi le médium physique. Une matérialité qui évoque les Jeux Olympiques de 1968 avec médailles et javelot comme signifiants.
Dans la salle Matisse, le Slalom se déploie à la surface des murs comme une suite d’éléments et de trajectoires qui mènent à des paysages en mouvement et des situations d’action. On y (re)découvre des noms connus tels que Alice Assouline ou Claude Closky. À travers le sport, il est surtout ici question d’ausculter l’art dans sa dimension performative, par l’acte du faire et l’ambition de durer.
Slalom, à l’Ancien Musée de peinture jusqu’au dimanche 18 février