Les 5 expositions à voir
Graphies du déplacement
À travers la marche, l’artiste Mathias Poisson éprouve le territoire pour une expérience artistique polymorphe dans laquelle la représentation a posteriori de la promenade est intrinsèquement liée à la mémoire sensitive du corps dans l’espace parcouru. Une démarche du ressenti où se mêlent crayonnés, photographies et performances retraçant la déambulation réalisée par l’artiste, seul ou en groupe. Plus d'informations sur ces Graphies du déplacement en deux temps dans cet article.
Au Vog Fontaine jusqu’au samedi 31 mars
Group Show
En guise de bonnes résolutions artistiques, la galerie Marielle Bouchard nous invite à une plongée plastique dans six univers différents avec la proposition collective baptisée Group Show. On y retrouvera des artistes présents lors de l’inauguration de la galerie comme Folly Afahounko et sa photographie autofictionnelle ou encore l’iconographie plurielle se distillant dans des techniques mixtes d’Enrico Pambianchi. La peinture sur Plexiglas renversé de Muriel Rodolosse sera montrée à nouveau, tandis que le pinceau aux teintes chromatiques de Raphaël Bouyer (photo) se dévoilera pour la première fois. On aura également droit à une peinture à la figuration narrative prégnante à l’image des toiles de Johann Rivat, artiste invité par la galerie, avec à ses côtés Gilles Balmet et ses paysages irréels aux vues argentées. Une invitation prometteuse.
À la galerie Marielle Bouchard du 18 janvier au 17 février
Caillou – Papier – Ciseaux
Après un passage à Lyon, le Caillou – Papier – Ciseaux du Japonais Hirotoshi Ito et des deux Français Bullitt Ballabeni et Mademoiselle Maurice débarque à Grenoble. À partir de février, l’espace de Spacejunk va se parer d’un manteau lyrique pour un voyage surréaliste. En transformant des pierres récoltées sur les berges de rivières, Hirotoshi Ito propose des sculptures du quotidien aux accents irréels, tandis que Mlle Maurice use du papier pour faire naître des origamis colorés et revendicatifs questionnant la nature de l’homme et son environnement. Plus sombres, les structures métalliques de Bullitt Ballabeni recyclent des matériaux délaissés interrogeant ainsi le temps à travers la figure animale et végétale, pour un Caillou – Papier – Ciseaux qui s’annonce poétiquement décalé.
À Spacejunk du 2 février au 31 mars
Grenoble 1968
Les Jeux olympiques d’hiver de 1968 ont marqué un tournant pour Grenoble et sa région. Afin d’en prendre toute la mesure, le Musée dauphinois célèbrera le 50e anniversaire de cette manifestation avec une exposition aux multiples axes de réflexion. Revenant sur l’aspect sportif, dont l’histoire parle encore, la proposition décryptera aussi les changements enclenchés par cet événement au niveau de la ville et de son territoire environnant. Car c’est à cette occasion que le musée fût installé à Sainte-Marie-d’en-Haut et que de nombreuses structures furent bâties. S’inscrivant dans le cadre du projet départemental Paysage > Paysages, la déambulation au cœur du Grenoble 1968 promet d’être sportive et instructive.
Au Musée dauphinois du 6 février au 7 janvier 2018
De Delacroix à Gauguin
À partir du 17 mars, le Musée de Grenoble sortira ses plus belles feuilles dessinées du XIXe siècle. Clôturant un projet de recherche enclenché en 2006, l’exposition De Delacroix à Gauguin, chefs-d’œuvre dessinés du XIXe siècle dévoilera 120 œuvres issues du fonds du musée et explorera les différents courants du siècle en question à travers le paysage, l’histoire nationale, la guerre, l’art officiel… Une sélection faite de noms (re)connus comme Corot, Fantin-Latour ou encore Jongkind, mais qui entend également réhabiliter des artistes talentueux mais peu visibles comme, par exemple, Charles de Châtillon et Nicolas Berthom. Pour une immersion dessinée éclectique et pointue.
Au Musée de Grenoble du 17 mars au 17 juin