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Cartographies embryonnaires signées Estefanía Peñafiel Loaiza

Estefanía Peñafiel Loaiza esquisse son monde imaginaire à travers le corps d’un texte. Prolongeant une série de travaux dont le corpus porte le nom de Cartographies, elle présente actuellement à l’École supérieure d'art et design Grenoble les recherches, les expérimentations de l’ordre du physique, du plastique et de la projection psychique qu’elle a menées lors de son passage dans la résidence Saint-Ange à Seyssins.

Triturant l’essence du journal Ecuador de Henri Michaux écrit en 1928, elle en extrait la sève dont l’encre est à la fois créative, à la fois liberticide. Une épreuve qui manque quelque peu d’aboutissement mais qui dévoile le potentiel de l’artiste qui déploie ainsi des essais photographiques et performatifs où s’opère un renversement : alors que son acte premier est d’effacer le texte, elle le fait apparaître en inversant la lecture de la vidéo. Les mots deviennent matière, presque charnelle sous le poids de l’appropriation physique. Une expérience artistique à découvrir jusqu’au samedi 13 mai.

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