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Édito


Dans le monde des bisounours à la gouvernance, les soutiens, et encore plus les amis, sont aussi réels qu’un hologramme. Pour preuve : alors que le Penelope Gate bat son plein, le président de chère notre région Auvergne-Rhône-Alpes a acheté mardi 31 janvier un nom de domaine à son patronyme en y ajoutant 2017. Future candidature républicaine à l’élection présidentielle ? Ô joie, quand on voit que cette même personne a coupé les subventions des festivals de cinéma LGBT fin 2016 sur notre territoire.

Face à toute cette "absurdie", merci à Stéphane De Groodt pour cette formule des plus juteuses en ces temps de disettes intellectuelles, résistons ! Alors que vendredi dernier Nowadays records a assouvi notre appétit musical (même sans la tarte au citron) à la Belle électrique avec des vibrations hip-hop électro, ce week-end c’est un cru grenoblois teinté de techno qui prend la relève avec le festival Dysmorphia organisé par La Métamorphose.

Quant aux esgourdes frileuses du beat, laissez-vous emporter Au-dessus de la mêlée avec Cédric Chapius. Si de prime abord de rugby il est question, ce seul-en-scène parle surtout de la vie. Et comme la vie est un art, de la rue à l’espace d’exposition, un bon geste suffit à transformer l’essai. À l’instar des primates et des volatiles de Monkey Bird qui se déploient sur les murs de Spacejunk.

En guise d’épilogue donc : au placard les politicards, place aux artistes, qui nous permettent de jouir un peu plus chaque jour de la vie.

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