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Édito


Jeudi dernier, dans une émulsion collective porteuse d’espoir, nous avons décidé de rêver tous ensemble au Magasin des Horizons à l’occasion de la Nuit des idées. Prolongeons le songe en rompant le flux médiatique politique, presque aussi nocif que la pollution grenobloise sur notre organisme d’homo sapiens - se heurtant notamment à l’absurdité des ʺalternative factsʺ -, afin de respirer sainement la genèse de la beauté humaine : la création.

Une aération du bulbe rachidien par la culture, dont il est obsolète de rappeler les bienfaits (luminescence des connaissances pour briller comme le Glitoris de l'artiste Alli Sebastian Wolfe, gymnastique sportive de la pensée menant à un physique aussi avantageux que Vin Diesel), que moult événements de la région se proposent galamment d’opérer sur notre modeste esprit.

Alors soul-ons nous avec Lee Fields à la Belle électrique, perdons-nous dans la poétique noir et blanc d’Olivier Tomasini à la galerie Ex Nihilo, explorons des terres africaines à Mon ciné. Car on ne peut qu’adhérer à la récente maxime du réalisateur Danny Boyle sur le plateau de Quotidien : « il y a trop de politique, allez au cinéma c’est plus intéressant », et de revendiquer que nos drogues à nous au Petit Bulletin ne sont pas la cocaïne et le viagra de la bande de T2 Trainspotting, mais bien la culture, quitte à l’overdose. Reprenons donc une trace et communions culturellement.

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