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Cristina Iglesias


Son nom, tout comme la matérialité de son œuvre, portent en eux les accents basques de sa terre natale. Née en 1956 à Saint-Sébastien (Espagne), Cristina Iglesias étudie la chimie de 1976 à 1978 avant de faire un bref passage à Barcelone pour s'essayer à la céramique et au dessin. Une première main jetée dans la matière, pour finalement se lancer pleinement dans la sculpture à la Chelsea School of Art à Londres (1980-1982). Six ans après cette formation londonienne, elle obtient une bourse pour l'Institut Pratt à New York, puis est nommée professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Munich en 1995. À partir des années 2000, elle enchaîne les biennales et les foires, ainsi que les installations d'œuvres permanentes dans des grands musées tels que le Prado à Madrid (2007).

Bien connue du monde de l'art contemporain, l'Espagnole reste cependant peu visible en France. Pourtant, l'exposition du Musée de Grenoble vient dans le prolongement d'une première réalisée avec le directeur du musée Guy Tosatto en 2000 à Nîmes. Pensée comme une suite à leur première collaboration, cette seconde rencontre cristallise les enjeux fondamentaux de l’œuvre de Cristina Iglesias. Une réflexion sur la sculpture en lien avec la nature et l'architecture, et une fascination pour l'eau qui débute dans les années 1990 avec ses premières commandes publiques. Elle réalise des fontaines et des œuvres immergées dans le Pacifique, des pièces qui marquent alors l'essence même du geste sculptural de l'artiste.

Aujourd'hui, Cristina Iglesias vit et travaille à Torrelodones, près de Madrid.

Critique de l'exposition ici

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