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De seconde main


La nouvelle exposition du Vog a de quoi déconcerter le public et le détourner de l’art contemporain, mais ne faisons pas de ce cas une généralité. Jean-Marc Thommen propose des dessins et des peintures abstraites, dont les qualités plastique et visuelle laissent de marbre. Des tableaux et une œuvre murale – pièce in situ réalisée à chaque exposition, ici la sixième – se succèdent tel un panorama de gribouilles sur fonds unis, dont la couleur n’est malheureusement pas mise en valeur.

L’artiste explique que de ces lignes, dont le tracé est supposément improvisé, émanent plusieurs images et une tension graphique. On est pourtant loin des taches de Rorschach. Et la déconvenue continue lorsque l’on nous explique qu’à travers ces compositions suggestives, des références sont faites à l’Action painting de Jackson Pollock ou à la couleur de Matisse. Une "filiation" historique afin d’apporter un peu de sens à un ensemble bien vide.

À main levée, jusqu’au 19 avril, le Vog

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