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La Biennale de Saint-Étienne redessine le monde

Un événement axé sur l’émotion, afin de toucher un large public. C’est avec cet objectif que la huitième édition de la Biennale internationale du Design de Saint-Étienne a été pensée, avec pour thème L’Empathie ou l’expérience de l’autre.

Pour illustrer ce design « empathique », le public retrouve des grands noms comme Charlotte Perriand ou matalie crasset, mais pas seulement. Les élèves de l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne présentent ainsi huit prototypes. Creusés directement dans des blocs minéraux, des refuges prennent forme et transforment la matière en habitat. Intitulée Close to me, l’exposition traite de l’objet comme un lieu de survie. Du bunker à l’abri en pierre sèche, les créations étudiantes donnent une sensation d’immersion, tandis que Sebastian Bergne donne à voir les objets du quotidien différemment. Avec Design with Heart, le Londonien expose le banal pour questionner le style et l’esthétique. À travers une sélection d’objets contemporains, tels qu’un interrupteur, des instruments de musique ou des luminaires, il balaye un large spectre. Parfois séduisantes, parfois anodines, les œuvres redéfinissent le regard que porte le spectateur sur son environnement. Une nouvelle vision encore plus poussée avec l’exposition ARTIFACT. Les commissaires Noémie Bonnet-Saint-Georges et Éric Bourbon renforcent la dimension artistique du design, avec des matières simples, comme le bois ou le fer. Le banc public devient une vague fluide, les cubes à jouer des sculptures lumineuses. La question du statut de l’objet est tout autre avec l’exposition C’est pas mon genre !, dans laquelle Rodolphe Dogniaux et Marc Monjou abordent le design sous l’angle des rapports hommes-femmes dans l’espace domestique. Avec quarante-neuf expositions, cette Biennale est l’occasion d’appréhender les différentes facettes du design avec émotion.

Biennale internationale du Design, du 14 au 31 mars, à la Cité du Design

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